[ARRETS DE TRAVAIL] La reprise mise sur le collectif

Publié le 14 janvier 2025
Vous le savez, le service social accompagne de façon individuelle les assurés en risque de désinsertion professionnelle du fait de leur état de santé.

À la fin du confinement, il a déployé une modalité d’intervention restée en suspens pendant la crise sanitaire, l’accompagnement social collectif.

Définition

Il y a 2 modes d’interventions : le Parcours Prévention Santé (PPS) ou le Travail Social de Groupe (TSG). Les assurés peuvent être orientés par des partenaires ou repérés par les conseillères service de l’Assurance maladie ou les assistants sociaux. Le collectif est complémentaire à l’individuel et consiste à travailler avec des groupes restreints de 2 à 10 personnes présentant une problématique de santé en lien avec un évènement de vie (passage en ALD, arrêt maladie, risque d’inaptitude au travail, etc.).

Lors de l’action collective, la réponse pourra être apportée, selon la thématique, soit par le service social, soit par un partenaire expert et permettra à l’assuré d’effectuer des choix éclairés.

Pour quel objectif ?

Le parcours de soins des assurés a une incidence sur leur vie quotidienne à tous les niveaux et génère un besoin de réponses communes à des questions qui sont posées de façon récurrente au service social.  Le travail social de groupe va plus loin : il induit chez l’assuré des changements profonds - estime de soi, remobilisation de son pouvoir d’agir, etc. - en interaction avec le groupe et consolide ainsi l’accompagnement individuel réalisé par l’assistant social.

Les réalisations

En 2024, le service social Assurance maladie de la Carsat Sud-Est a développé 18 actions sur l’ensemble des 8 départements de la région, dont 3 TSG, avec des publics variés : travailleurs indépendants malades, assurés en passage en invalidité, personnes atteintes de pathologies lourdes invalidantes, assurés en risque de désinsertion professionnelle… Il a également expérimenté 3 actions PPS auprès d’assurés en arrêt maladie indemnisés, relativement autonomes, qui ne connaissaient pas le service social et pour lesquels un déficit en information risquait d’entrainer une dégradation de leur situation.

Les premiers retours des assurés et des professionnels sont très encourageants et le service social envisage de les déployer à plus grande échelle.